"Boucles d’or, jolie poupée retrouvée".


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31/12/2020 à minuit.

Comment te dire, comment expliquer ce que j’ai pu ressentir lorsque j’ai trouvé tout au fond de mes vieux souvenirs,  ma jolie poupée aux boucles longues et dorées. 
Je ne l’avais jamais oublié, je me souvenais de ses moments si tendres où je la coiffais, l’habillais et lui parlais. 
Et puis sans doute, il y a eu les garçons. Et puis encore après il y a eu un mari, des enfants et des années qui passent. 
Et voilà qu’aujourd’hui, par je ne sais quelle magie, tu apparais, dans le creux de mes mains, et tes longs cheveux dorés innondent la pièce d’une clarté sans pareil et mon cœur d’une tendresse des plus profondes.
Je t’ai dis tous mes secrets, mes joies, mes peines, mes bleus au cœur et mes genoux écorchés. Je te serrais contre moi, je tombais à pic avec toi et nous nous relevions, la tête haute après chaque gifle, chaque larme et gros chagrins d'amour.

Comment te dire, comment éviter que mon cœur ne se serre et mes larmes ne coulent sur tes jolis yeux malicieux. Tu vois, on dirait que tu pleures aussi. Peut être bien. 
Toutes ces images du temps passé qui remontent à la surface avec une violence presque insupportable. Elles me racontent sans pudeur ces instants de douceur et tous ceux que j’avais eu tant de mal à effacer de ma mémoire.
Des visages, des amis, des proches, qui sont toujours à mes côtés d’autres dont j’avais oublié l’existence, et d’autres encore qui sont partis « dans le jardin là bas ».

Tu le sais, tu les connais, tu as tout vu. Peut être en savais tu bien plus que moi de cette vie tranchante, mais tu as préféré te taire jolie poupée blonde.

J’ai la gorge nouée et mes yeux sont posés sur toi comme une caresse d’amour tendre. Dans le silence arrogant et sournois de cette pièce sombre.

Je te tiens contre moi, te serre tout contre mon cœur, je couvre tes douces joues roses de baisers pour nous donner du courage. Je vois que toi aussi finalement tu es un peu amochée par ces années passées dans cette boîte à chaussures trop étroite. Toi aussi tu portes sur toi les cicatrices du temps qui passe. 
Mais tu conserves ce sourire imparable, inébranlable qui réchauffe mon cœur malgré mes pleurs.
Tu as apaisé tellement de pluie d’orages que mon cœur a traversée.
Comme c’est bon de te retrouver ma jolie poupée cabossée.

Finalement on se ressemble tellement, même si mes cheveux sont d’ébène et les tiens blonds cendrés. Même si tes yeux sont plus bleus que lorsque l’immensité du ciel vient embrasser l’océan et les miens plus noirs qu’une nuit sans étoile, ton cœur est mien et mes larmes sont tiennes.

Tu vois aujourd’hui ma jolie boucle d’or, je t’ai retrouvé après toutes ces années que je ne préfère pas compter et je lis dans ton cœur tant de choses que nous avons partagées… chacune dans nos boîtes à chaussures en papier mâché. Je te serre dans mes bras et tout autour de moi plus rien n’existe,  ne subsiste que cette tendresse et nos larmes de ce bonheur immense qui embaume nos cœurs.

Voilà la force pure et invincible de nos tendres et jeunes années qui nous enveloppent comme une couverture chaude et douce, comme ces tendres et doux premiers baisers qui viennent envahir mon corps tout entier d’un bonheur inestimable rien que d’y penser. Je te serre fort sur mon cœur ma jolie boucle d'or.


On était une fois…Carole.

Commentaires

  1. Boucle d'or t'aime... et sourit encore avec ses yeux et tout son coeur sur nos genoux écorchés de petites filles... Carole

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  2. Boucle d'or t'aime... et sourit encore avec ses yeux et tout son coeur sur nos genoux écorchés de petites filles... Carole

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  3. Une bien belle histoire... Ça doit être merveilleux d'avoir des amies d'enfance.
    Marie-Ange (Tiamaraa)

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